La Sardine du Marseillais
- Publié le 26 février 2015
- Par Laurent
- Dans Sur le pouce
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On pourrait écrire des historiographies sur l'art et le symbole du lunch: bulle de détente et de plaisir qui s'immisce invariablement dans l'aliénante litanie des obligations professionnelles, tels les irréductibles filaments argentés qui parviennent jusqu'à nous même au plus gris de la morte saison.
Oué fieu ! Et pourtant, pour la plupart d'entre nous, le repas du midi c'est souvent: un mauvais sandwich / payé cher et vilain / avalé en deux temps / oublié en trois mouvements. Bref, l'antithèse de la gastronomie, et tout ce qu'on déteste.
La suite, par ici»Beijingya
- Publié le 17 février 2015
- Par Laurent
- Dans Un jour, un gueuleton
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A Bruxelles, des restos chinois, on en trouve à la pelle. Des restos chinois où l'on mange bien, c'est déja moins simple. Et les bons restos chinois qui proposent une cuisine authentique, c'est carrément pas gagné. Pourtant, en cherchant bien on en trouve: le Beijingya, dans le quartier Sainte-Catherine, fait partie de ceux-là. C'est d'ailleurs un peu l'archétype de l'adresse "qui paie pas de mine", que l'on garde un peu jalousement et que l'on partage avec ses amis le jour où on a envie de leur faire plaisir.
Et voilà ficelé le scénario de ma dernière visite: une après midi thermale avec des amis, une proposition de gueuleton pour clôturer la journée et l'envie de cuisine chinoise de l'un des protagonistes, il n'en fallait pas plus - mais pas moins non plus - pour nous retrouver au lieu-dit. On a beau être en pleine semaine, une veille de réveillon, je propose de réserver. Bien m'en a pris. A notre arrivée, deux ou trois groupes essaient de s'inviter: désolé messieurs dames, il faudra au moins 45 minutes d'attente. C'est que l'endroit compte nombre de fidèles - dont un paquet de clients d'origine asiatique, souvent un bon signe - et c'est sans surprise, tant l'essayer c'est l'adopter.
La suite, par ici»Bia Mara
- Publié le 4 février 2015
- Par Laurent
- Dans Un jour, un gueuleton
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Pas plus tard qu'hier, j'étions avec mon comparse fine bouche ADN dans le quartier de la Bourse; sortant d'une avant-première assez jouissive, l'idée était de casser la dalle vite fait avant de rejoindre nos pénates. Plutôt efficace dans d'autres domaines, ma mémoire me fait souvent défaut lorsqu'il s'agit d'aller découvrir une nouvelle adresse croisée quelque temps auparavant: heureusement, mon acolyte a le chic pour repérer les bons plans et surtout, pour s'en souvenir: "un fish'n chips au Bia Mara, ça te dit ?".
Of course dude ! C'est à côté et ça fait juste 5 fois en trois mois que je passe devant en oubliant d'y retourner: appelez-moi le Doris des foodies !
L'histoire du Bia Mara - "fruits de la mer" en gaélique - vaut le détour et sonne un peu comme un conte de fées qui, coup de bol, se déroule en ce moment à Bruxelles.
La suite, par ici»