Le Koï

 

 Comme un poisson dans l'eau 
Paradoxe: on connaît parfois mieux une ville où l'on a passé une semaine en tant que touriste que son quartier où l'on travaille depuis 10 ans. C'est ce que j'ai encore vérifié la semaine dernière: retrouvailles devant mon bureau avec une amie avant une séance de répétition, on était partis pour manger un durum-kefta-sauce-samouraï-tout-salat-frites-à-part, avant de réaliser - ô effroi - que le snack en question était fermé. Qu'à cela ne tienne, il y a un petit japonais plus loin. Diantre, fermé aussi. Mais qu'est-ce qu'on va donc devenir ?
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Les cocktails de l’Archiduc (sont-ils secs ?)

l'Archiduc - Dita Von Teese (Crédit photo: Archiduc.net)
Une fin de de soirée, en semaine, à Bruxelles. Une répétition qui se termine, quelques potes dans les parages, et arrive la question rituelle: où aller boire un verre ?

Dans l'absolu, ce sont pas les options qui manquent. Initialement, on comptait sur l'un des petits estaminets proches de la Grand-Place pour satisfaire nos envies de libations. Mais passé 23.30, ceux-ci rechignent souvent à risquer les prolongations en accueillant des fêtards: chaises sur les tables et gueules d'enterrement ne sont alors pas loin.

C'est compris, les oiseaux de nuit iront se poser un peu plus loin, là où ils sont toujours les bienvenus: à l'Archiduc. Pour ceux qui ne connaissent pas ce haut lieu de la nuit bruxelloise, c'est un bar dans le plus pur style art-déco qui a déja vécu plusieurs vies.

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Switch

 

 On ne change pas une équipe qui fait match nul 

Le Switch - La carteSwitch, dans mon parcours gastronomique, c'était un peu l'acte manqué récurrent. Découvert en 2008 dans l'excellente rubrique resto du défunt magazine Zone 02, le concept initial m'avait immédiatement séduit. L'idée, abandonnée depuis, était alors de proposer 4 produits, 4 accompagnements et 4 sauces, et de laisser au gourmet le soin de choisir la combinaison qui le tentait le plus. Plus d'une fois, je me suis retrouvé à chercher un restaurant à tester, à piétiner, à me rabattre sur une valeur sûre, pour ensuite me dire, à peine commandé "mais pourquoi n'ai-je pas été tester le Switch ?". C'est donc plein de curiosité et avec un certain enthousiasme que j'ai réussi à m'en souvenir lorsqu'un couple d'amis nous a proposé d'aller dîner. Et encore, ce souvenir soudain était moins du à un regain de vivacité intellectuelle qu'à la présence du dit Switch dans les pages d'un RestoPass fraîchement acquis. Parfait, ce sera l'occasion d'enfin étrenner celui-ci. (N.B.: le Switch ne fait entretemps plus partie de la sélection). Un rapide tour sur le site web nous renseigne sur d'alléchants menus 3 ou 4 services, proposés respectivement à 35 EUR et 42 EUR. Ok, rendez-vous pris !

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