Beijingya

 

 Bien manger, c'est pas chinois... 

A Bruxelles, des restos chinois, on en trouve à la pelle. Des restos chinois où l'on mange bien, c'est déja moins simple. Et les bons restos chinois qui proposent une cuisine authentique, c'est carrément pas gagné. Pourtant, en cherchant bien on en trouve: le Beijingya, dans le quartier Sainte-Catherine, fait partie de ceux-là. C'est d'ailleurs un peu l'archétype de l'adresse "qui paie pas de mine", que l'on garde un peu jalousement et que l'on partage avec ses amis le jour où on a envie de leur faire plaisir.

Et voilà ficelé le scénario de ma dernière visite: une après midi thermale avec des amis, une proposition de gueuleton pour clôturer la journée et l'envie de cuisine chinoise de l'un des protagonistes, il n'en fallait pas plus - mais pas moins non plus - pour nous retrouver au lieu-dit. On a beau être en pleine semaine, une veille de réveillon, je propose de réserver. Bien m'en a pris. A notre arrivée, deux ou trois groupes essaient de s'inviter: désolé messieurs dames, il faudra au moins 45 minutes d'attente. C'est que l'endroit compte nombre de fidèles - dont un paquet de clients d'origine asiatique, souvent un bon signe - et c'est sans surprise, tant l'essayer c'est l'adopter.

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Manhattn’s

 

 Chacun sa spécialité 

Il y a quelques semaines, je vous parlais de la tendance du burger chic, et des nombreuses adresses burger-friendly qui ont poussé ces dernières années dans la capitale. Il y a pile deux mois, ouvrait une enseigne de cette engeance-là; sur l'Avenue Louise, à deux pas de la place Stéphanie: j'ai nommé le Manhattn's. Le jour même de l'inauguration, fin octobre, tous les chroniqueurs gastronomiques de la planète s'y sont précipités pour écrire le même billet: pas mal, mais trop de monde, une file de dingue et plus d'une heure d'attente avant de pouvoir passer commande.

Sérieusement ? Le jour de l'ouverture d'un truc dont le buzz a retenti jusque dans les faubourgs du BéWé ? Comme c'est étonnant didonc !

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Le Koï

 

 Comme un poisson dans l'eau 
Paradoxe: on connaît parfois mieux une ville où l'on a passé une semaine en tant que touriste que son quartier où l'on travaille depuis 10 ans. C'est ce que j'ai encore vérifié la semaine dernière: retrouvailles devant mon bureau avec une amie avant une séance de répétition, on était partis pour manger un durum-kefta-sauce-samouraï-tout-salat-frites-à-part, avant de réaliser - ô effroi - que le snack en question était fermé. Qu'à cela ne tienne, il y a un petit japonais plus loin. Diantre, fermé aussi. Mais qu'est-ce qu'on va donc devenir ?
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