LaFourchette.be + Puerta Nueva, chronique d’un naufrage inattendu
- Publié le 5 mars 2015
- Par Laurent
- Dans Autour du goût
- 1
UPDATE - 6 mars: suite à l'article ci-dessous, nous avons rapidement été contactés par un responsable de LaFourchette.be. Celui-ci nous a fait savoir que l'action avait déjà enregistré plus de 7.000 réservations et qu'il s'agissait du premier couac auquel ils étaient confrontés, tout en déplorant l'incident qui serait dû à un problème de gestion et de communication interne au Puerta Nueva: celui-ci participe en effet bel et bien au Festival de la Gastronomie. En compensation du désagrément causé, et outre le remboursement du montant de la promotion, le responsable du site nous a proposé un geste commercial, sous forme d'une réduction à valoir sur une prochaine réservation. Bref, si on regrette le manque de professionnalisme du restaurateur, on peut en revanche saluer celui de LaFourchette. Dossier classé, merci à eux !
Chez Foodtales, y a une chose qu'on déteste au moins autant que la mauvaise bouffe, c'est le consensualisme et le politiquement correct. Même si on privilégie une approche positive et que l'on évite le bashing gratuit, pas question de se censurer ou de faire l'impasse sur les expériences moins heureuses de notre parcours gastronomique. Vous l'aurez compris, voici un billet en forme de coup de gueule plutôt que de coup de cœur.
Rappel des faits: lundi, je me réjouissais du lancement du Festival de la Gastronomie par LaFourchette.be, et ouvrais les hostilités avec une réservation le soir-même chez le très sympathique Fils de Jules. Bonne soirée, bon dîner, et rien à redire sur l'organisation; comme le dirait ce cher Hannibal (non pas Lecter, l'autre): "I love it when a plan comes together".
Las, après la soirée d'hier, je me dois de sérieusement tempérer mon enthousiasme de début de semaine.
La suite, par ici»Beijingya
- Publié le 17 février 2015
- Par Laurent
- Dans Un jour, un gueuleton
- 2
A Bruxelles, des restos chinois, on en trouve à la pelle. Des restos chinois où l'on mange bien, c'est déja moins simple. Et les bons restos chinois qui proposent une cuisine authentique, c'est carrément pas gagné. Pourtant, en cherchant bien on en trouve: le Beijingya, dans le quartier Sainte-Catherine, fait partie de ceux-là. C'est d'ailleurs un peu l'archétype de l'adresse "qui paie pas de mine", que l'on garde un peu jalousement et que l'on partage avec ses amis le jour où on a envie de leur faire plaisir.
Et voilà ficelé le scénario de ma dernière visite: une après midi thermale avec des amis, une proposition de gueuleton pour clôturer la journée et l'envie de cuisine chinoise de l'un des protagonistes, il n'en fallait pas plus - mais pas moins non plus - pour nous retrouver au lieu-dit. On a beau être en pleine semaine, une veille de réveillon, je propose de réserver. Bien m'en a pris. A notre arrivée, deux ou trois groupes essaient de s'inviter: désolé messieurs dames, il faudra au moins 45 minutes d'attente. C'est que l'endroit compte nombre de fidèles - dont un paquet de clients d'origine asiatique, souvent un bon signe - et c'est sans surprise, tant l'essayer c'est l'adopter.
La suite, par ici»Switch
- Publié le 13 octobre 2014
- Par Laurent
- Dans Un jour, un gueuleton
- 2
Le Switch, dans mon parcours gastronomique, c'était un peu l'acte manqué récurrent. Découvert en 2008 dans l'excellente rubrique resto du défunt magazine Zone 02, le concept initial m'avait immédiatement séduit. L'idée, abandonnée depuis, était alors de proposer 4 produits, 4 accompagnements et 4 sauces, et de laisser au gourmet le soin de choisir la combinaison qui le tentait le plus. Plus d'une fois, je me suis retrouvé à chercher un restaurant à tester, à piétiner, à me rabattre sur une valeur sûre, pour ensuite me dire, à peine commandé "mais pourquoi n'ai-je pas été tester le Switch ?". C'est donc plein de curiosité et avec un certain enthousiasme que j'ai réussi à m'en souvenir lorsqu'un couple d'amis nous a proposé d'aller dîner. Et encore, ce souvenir soudain était moins du à un regain de vivacité intellectuelle qu'à la présence du dit Switch dans les pages d'un RestoPass fraîchement acquis. Parfait, ce sera l'occasion d'enfin étrenner celui-ci. (N.B.: le Switch ne fait entretemps plus partie de la sélection). Un rapide tour sur le site web nous renseigne sur d'alléchants menus 3 ou 4 services, proposés respectivement à 35 EUR et 42 EUR. Ok, rendez-vous pris !
La suite, par ici»